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Plan de relance, emploi des jeunes... Il serait temps de passer de l’incantation à l’action

Dernière mise à jour : 28 août 2020

Depuis quelques semaines et les premières annonces gouvernementales sur l’après COVID-19, les incantations se multiplient, à grands renforts de chiffres les plus alarmants les uns que les autres, autour de la nécessaire accélération de la transformation des entreprises et de la précarisation de la situation des jeunes, diplômés ou non, qui arrivent sur le marché de l’emploi en cette rentrée 2020.

Qui peut se targuer aujourd’hui de lire dans la cacophonie de prises de parole, une réponse pragmatique et concrète au Plan de Relance, quel que soit le bord politique vers lequel on se tourne ?  Or nous tous, et chacun d’entre nous à notre niveau, nous avons notre rôle à tenir en cette rentrée inédite dans laquelle va se jouer une accélération des mutations des entreprises et de leurs forces vives. En particulier les jeunes ou fraîchement diplômés, au seuil de leur entrée dans la vie active : ou encore des salariés qui doivent s’adapter à un nouvel environnement de travail plus numérique, distanciel, et forcément différent. 

Après tous les effets d’annonce de l’été et le déferlement de mesures de soutien, la vraie réponse à une sortie de crise se situe dans un renforcement des atouts économiques des entreprises de toutes tailles et la qualité de l’adaptabilité (via la bonne formation, permanente ou initiale) de ceux qui les font vivre. 

Mais après le temps des discours, doit venir celui des actions concrètes. Si les montants des indemnisations des uns et des autres sont les mêmes, les véritables remèdes à moyen long termes ne le sont pas.


L’approche peut/doit être double : par la méthode et par l’expérimentation 

Une learning série démarre par 2 a 3 journées d’approfondissement, non pas autour de compétences isolées, mais de découverte par l’expérience de comment atteindre un but réaliste, positif et parfois même vital pour une entreprise à un instant donné. Ce qui passera souvent, selon la taille de l’entreprise, par un apprentissage en commun ; par exemple de tous les membres d’un comité de direction, et une agrégation de compétences hybrides (business, juridiques, marketing, ventes et nouvelles technologies) au service d’un objectif forcément collectif.  La solution ne peut pas venir que d’en haut L’attribution des aides, qui passe forcément par des droits individuels, ne doit pas faire oublier que l’efficacité de l’accompagnement proposé se jugera à la réalité pragmatique mesurée sur l’évolution du business de l’entreprise ou de la carrière de la personne concernée, et ce dans les semaines à venir... On ne peut plus accompagner en 2020 comme on accompagnait en 2019 et cet accompagnement même sera unique, spécifique à cette période et sans doute, on ne peux que l’espérer, non reproductible. Autour de nouvelles règles et de ce qui a pu, ou non, être mis en place pendant le confinement puis le déconfinement, en fonction des erreurs, des réussites, des ajustements nécessaires, des anticipations possibles... ou non.

Oubliez les certitudes et théories sur la formation des années et même des mois passés ; finis les programmes et les cursus existants, éprouvés, mais dépassés. Le sujet n’est pas (plus) de ce que sera un après, un nouveau monde où se réinventer : les règles ont changé, le monde du travail et de la réalité économique a évolué et on ne reviendra pas en arrière.


Il y a désormais un aujourd’hui, ici et maintenant à gérer et il y a urgence : le plan de re-lance ne doit pas manquer le « re » qui se joue à court terme sous peine de voir de nombreux acteurs répartir de 0... Ou ne pas repartir du tout...


Ce pour toutes les générations, qu’elles soient x, y ou z, salariés, entrepreneurs, étudiants, en reconversion...  Réinventer une méthode simple mais efficace  Il faut retrouver une méthode qui ne soit pas basée sur des apprentissages théoriques individuels mais sur de l’expérimentation concrète et des livrables tangibles pour le business de l’entreprise. La méthode largement éprouvée à travers une pédagogie active et inductive imaginée Il y a plus de 20 ans par des pionniers et alors précurseurs de l’éducation en autonomie fonctionne et revèle en chacun son côté « maker » qui s’accompagne souvent également d’une fierté (re)trouvée et d’un sentiment d’utilité sociale et sociétale, collectif.  Or cette pédagogie, bien que parfois galvaudée, nous ramène à l’essentiel de ce qui doit être retenu de cette période : c’est qu’on ne sait pas tout, qu’il faut accepter l’inattendu et donner aux structures les moyens de s’adapter et de se réformer dans l’action, parfois au jour le jour. Vous pouvez toujours faire des projets, s’ils ne vous demandent que d’appliquer des cours du passé appris par cœur ou si vous devez tous aboutir au même résultat, ce ne sont pas des projets en autonomie. Le mode projet est mort, vive le mode caméléon. Adapté à la taille et l’identité de l’entreprise, aux générations et aux contraintes de ses salariés ; à ses capacités à distance vs en présentiel.  Créez votre propre capsule d’accélération d’activité   Après la douche froide de l’entrée parfois un peu brutale en distancié et en télétravail, après le grand bain du déconfinement estival qui rend peu à peu lisibles les nouvelles règles, vient la capsule d’accélération qui doit accompagner la rentrée. Une capsule temporelle de quelques mois, une sorte de virage à ne pas manquer... 

Il ne faut pas se tromper de combat.

On nous rebat les oreilles avec le numérique qui souffre d’une pénurie de profils alors que l’emploi des jeunes diplômés est en berne. Mais former toute une classe d’âge ou une typologie d’entreprises à l’ensemble des enjeux de la transformation digitale n’a de sens que théorique ou en guise de culture générale ou de mots savants, de préférence anglo-saxons, à étaler dans les dîners mondains.


Or pour ça nous n’avons plus le temps...

Un retailer de la région lilloise n’a aucun besoin de connaître les contraintes juridico-financières (Compliance) de création d’un robot advisor destiné à prodiguer un conseil financier ou une recommandation produit à un investisseur particulier ; contraintes qui intéresseront par contre une FinTech logée en Ile-de-France. A l'inverse, dématerialiser la gestion de ses factures et de ses relations fournisseurs, gérer les notes de frais de ses commerciaux et les doter un CRM mobile lorsqu’ils parcourent les routes des Hauts de France, est pour lui un enjeu immédiat.  La relance, c’est maintenant  La réponse donc ne peut pas se trouver dans la formation ni le consulting classiques qui s’inscrivent dans un temps donné, une parenthèse temporelle et assument des cours, des outils et des méthodes certes éprouvées et utiles, mais sans finalité concrète immédiate.

L’heure n’est plus aux cours ni aux programmes tout faits mais bien à l’invention de parcours inédits et identitaires.

Parcours d’étudiants en quête d’une employabilité rapide. Parcours de chefs d’entreprise en questionnement sur leur sortie de crise. Parcours de salariés tout simplement désireux de s’adapter à leur nouvel environnement.  Il faut pour cela un mode d’intervention mobilisable rapidement, senior et mature dans sa proposition de valeur, léger et agile dans l'investissement demandé, tourné vers l’avenir et le potentiel encore inexploité des nouvelles technologies, et capable de mobiliser tout un éco-système : Présidents d’université, dirigeants de start up et de scale up, Présidents de régions, directeurs d’écoles, fonds d’investissement, responsables d’organismes professionnels, experts de la transition numérique.


Pour répondre à la seule urgence qui vaille : agir et se réinventer, maintenant.
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